Le souk loué à plus de 9 milliards de centimes ....

Le souk tri hebdomadaire loué à 9 milliards et 15 millions de centimes…

Le souk hebdomadaire d’El-Khroub a été mis en location à travers une adjudication aux enchères publiques, ce mercredi, au siège de la mairie. Le montant de 5 milliards et 200 millions de centimes qui remonte à l’année 2010 a constitué un seuil de la mise à prix dans cette adjudication. Celle-ci est revenue au mieux-disant qui l’a porté à 9milliards et 15 millions de centimes. La surenchère a été disputé rudement par les 24 adjudicataires ayant soumissionnés dans cette surenchère publique pour la location du souk pendant 3 années à partir de janvier 2014. La différence constatée entre l’ancien et le nouveau montant est considérée comme étant normale compte tenu des évolutions de tous les prix y compris ceux des salaires et du taux de l’inflation et celui de la dévaluation de la monnaie algérienne. Néanmoins, ce qu’il faut admettre que le souk d’El-Khroub n’est plus hebdomadaire mais tri-hebdomadaire. Il se tient 3 jours dans la semaine, mercredi, jeudi et vendredi. Cette dernière journée est celle de la tenue du marché à bestiaux qui fut à l’origine de son institutionnalisation pendant la période coloniale de triste mémoire. Par ailleurs, le nouveau acquéreur du souk à loué celui de Tadjnanet avec un montant de 40milliards de centimes quant au marché de Chelghoum Laid, il a été cédé en location pour un prix de 17 milliards de centimes. Cependant, la délocalisation de souk d’El-Khroub au même titre que celle des nombreuses écuries polluantes a été ajournée depuis des années en dépit de l’urbanisation fulgurante de l’ex-village métamorphosé en une ville urbaine. Par ailleurs, la location du souk et de tous les biens immobiliers de la commune contribuent seulement avec un montant de 116.627.442,80 DA dans le budget de 2014 qui s’élève à 1.565.862.741,80DA ! Une rentabilité financière insignifiante pour les recettes de la commune mais une activité commerciale assortie d’une animation sociale indéniable. Néanmoins, les désagréments causés à la population locale et à l’environnement du milieu urbain sont très nombreux et hypothèquent l’avenir moderne de la ville en mutation. L’ajournement indéfini de la délocalisation des infrastructures relevant du mode de vie rural contrarie les transformations de la ville dans sa future cartographie ! A chaque fois les sites choisis pour la délocalisation, tantôt à Ain-N’hass, tantôt à Derradji Salah sont remis en cause par les pouvoirs publics qui naviguent à vue dans leur politique populiste et ravageuse pour la ville urbaine et pour la campagne gangrenée par de nos jours par les constructions anarchiques et l’habitat rural qui ronge les terres agricoles fertiles…L’on se souvient d’une réflexion faite par les services techniques de l’APC lors du mandat municipal écoulé et relatif à un projet de transformation radicale de l’assiette foncière abritant ce souk hebdomadaire pour en faire un grandiose centre d’activités économiques, commerciales, culturelles et cultuelles à plusieurs niveaux depuis le sous-sol avec tous ses accessoires et équipements modernes y compris des parkings auto de 500 places, mais…HD.

ancien du souk /reflexion inachevée d'un centre commercial grandiose et moderne sur le site ...