Articles publiés dans le n°08 "le combat citoyen"

Publié le par Daoui

Ali Mendjeli/ UV 14- Scandale autour des stands ?

Alors que des espaces de l’activité artisanale, commerciale et de service sont fermés et inexploités un peu partout à travers la commune, l’on apprend qu’un scandale aurait éclaté dans l’affectation des stands du marché de proximité ?

L’affectation des locaux et stands du marché de proximité de l’unité de voisinage UV14 à la nouvelle ville Ali Mendjeli, contestée. Des postulants et attributaires mettent à l’index des élus locaux de l’APC quant au choix des bénéficiaires. Des indus –bénéficiaires auraient soudoyés des élus. L’on parle de versement de chipa qui varie de 10 à 30 millions de centimes remises en guise de bénéfice d’un stand où d’un local. L’affaire a été ébruitée. Voire elle a crée une discorde parmi des membres de l’exécutif communal de l’APC d’El-Khroub et des délégués municipaux en poste à Ali Mendjeli. Une altercation verbale allant jusqu’à la profération des insultes aurait eu lieu. Le projet de réalisation des marchés de proximité composé de 40 stands chacun relève du secteur des collectivités locales. Leur distribution aux postulants qui exerçaient auparavant dans l’informel serait des prérogatives d’une commission de la daïra. Lorsqu’on sait que ce marché se situe dans une zone urbaine ayant vécu des violences répétées, les pouvoirs publics sont sommés d’observer une équité dans les attributions…

Parking-auto Mosquée Okba/ L’APC interpellée sur le différend

La discorde autour du parking auto de la mosquée Okba se poursuit. Les services techniques de l’APC interpelés s’en mêlent de ce différend né entre les propriétaires de véhicules et les gardiens d’un coté et du secteur des affaires religieuses et des Wakfs et l’entrepreneur de l’autre. La municipalité aurait exigé un nouveau plan de construction qu’elle étudiera au préalable avant la délivrance du permis de construire. L’érection de locaux où bureaux comme préconisé par les responsables « religieux » semble, dorés et déjà, écartée par la mairie. En effet, la commune accuse un déficit criard en matière de parkings autos où le besoin pressant se manifeste avec acuité. Pour rappel, l’équipement public préalablement inscrit sur le site attenant à la mosquée était un jardin public. C’était en 2002, a –t- on apprit de source bien informée. Mais depuis, la vacuité de l’endroit a ouvert la voie vers sa transformation en un parking-auto avec l’aval du comité du lieu du culte à cette époque. Les montants de la location des 174 places de stationnement étaient versés dans un compte du comité ouvert au niveau du Trésor. Cinq gardiens rémunérés se relayent la surveillance des lieux jour et nuit. Tout allait bien jusqu’au jour où la direction des affaires religieuses et les membres du comité de la mosquée ont voulu procédé au changement de la vocation du parking en centre commercial. Le conflit éclata alors jusqu’à ce jour. La justice saisie par l’entrepreneur a été instrumenté à cet effet, selon les gardiens et les propriétaires de véhicules. Sachant par ailleurs que les responsables de l’ANP se sont opposés à l’édification de locaux de commerce mitoyens de la caserne militaire, la direction des affaires religieuses a changé l’intitulé du projet des locaux devenus des bureaux ! Y aura-t-il de nouveaux rebondissements dans cette affaire de « religiosité feinte »où l’électricité de la loge du gardiennage a été coupée délibérément afin de dissuader les gardiens à quitter les lieux

Cité 200 logements à Massinissa/ Les locataires volontaires, quant à l’APC ….

La cité 200 logements à Massinissa est toujours plongée dans le noir ! L’éclairage public fait défaut engendrant l’insécurité des lieux. Cette ilot d’immeubles a été livré récemment et distribué aux bénéficiaires du quota de 1210 appartements répartis en divers endroits, 510 unités (turcs) au chef-lieu de commune et 700 unités (chinois) à Massinissa. En dépit du message lancé par les locataires de cette cité qui ont procédé à une campagne de volontariat d’assainissement des lieux, les pouvoirs publics n’ont pas accompagné cette œuvre louable des habitants. Pourtant l’éclairage public et son corolaire la sécurité ainsi que l’assainissement relèvent des prérogatives de la municipalité !

Quatre nouvelles entreprises pour la gestion municipale

La municipalité a crée des entreprises publiques à caractère industriel et commerciale (EPIC) ! Celles ci devraient prendre en charge plusieurs créneaux d’activités. La restauration et la réfection du patrimoine immobilier notamment les établissements scolaires du premier palier, primaire. D’autres entreprises se chargeront des activités culturelles ( !), de l’environnement et des espaces verts et enfin de l’éclairage public. Ces 4 nouvelles entreprises viennent s’ajouter à celles déjà existantes, en l’occurrence, celle des travaux publics chargée de la réfection des routes et la plus ancienne entité, l’entreprise publique communale de l’assainissement (EPCA) devenue EPIC, il y a quelques temps. Par ailleurs, cette dernière a acquit ces 3 dernières années des matériels neufs entre autre, des camions à bennes pour le ramassage des ordures ménagères etc. Comme elle s’occupait aussi par le passé régulièrement et avec une efficacité relative de l’éclairage public comme l’atteste la mise en place de l’électrification de plusieurs axes routiers et circuits à l’intérieur de la commune d’El-Khroub et son intervention ailleurs dans d’autres communes ainsi que de leur maintenance des postes de transformateurs! Elle prenait également en charge -en partie- l’environnement et le nettoyage des espaces verts. Notamment lors des visites protoclaires. Alors que les entreprises de statut privé où celles créées dans le cadre des dispositifs de l’Etat au profit des jeunes se plaignent de l’absence de plan de charges pour leurs activités, voilà que l’APC « innove » en procédant au montage des entreprises à caractère industriel et commercial y compris pour les activités culturelles !!! Lorsqu’on sait que les membres de l’exécutif communal possèdent une très longue expérience professionnelle dans différents secteurs de l’économie et de l’administration dirigiste du système politique en place depuis l’Indépendance, la création de telles entreprises s’inscrit dans la « normalité » des choses que les « chefs » s’astreignent uniquement à donner des ordres et des instructions pour le règlement et la résolution des problèmes de la commune …. Et des administrés…

Les logis à toiture d’amiante tue encore !

Les logis de toiture à fibre cancérigène (amiante) existent encore en dépit de leur limite d’âge d’utilisation à usage d’habitation. Les risques pour la santé publique sont imminents. Des décès pour cause de cancer sont constatés sur des personnes exposées dans ce genre de gites. Récemment une femme est décédée à Oued-Hamimim, a-t-on apprit de source crédible. Ces habitations provisoires et précaires sont conçues pour un usage de courte durée allant au maximum à 20 ans. Ce terme est largement dépassé. Leur éradication s’impose pour préserver la santé de la population.

Enfin, l’éradication des baraques de la mort et de la clochardisation !

Enfin, à la satisfaction de tout le monde à El-Khroub, l’éradication des baraques de la mort et de la clochardisation de la stèle des martyrs au centre ville a eu lieu jeudi dernier ! Cela fait une quinzaine d’années que ces baraques de « la culture » selon ses initiateurs du mandat municipal de 1997/2002 enlaidissent le paysage. Que de délits se sont produits. Depuis la petite délinquance de vente et consommation des drogues et psychotropes jusqu’aux vols à l’arraché commis sur des jeunes filles de passage. Le pic de cette délinquance s’est produit avec la mort d’un jeune calciné à l’intérieur de sa baraque qui a pris feu à la suite d’un court-circuit électrique où d’une bougie ayant enflammée le « gite culturel du bouquiniste», dit-on. Le « hasard » a fait que l’éradication de ces baraques soit l’œuvre des mêmes responsables qui les ont érigées, il y a 15 ans ! Parce que les locataires des APC qui se sont succédé depuis 2002 ne pouvaient le faire de « crainte morale » où de « respect » à l’endroit de la personnalité du maire d’alors et néanmoins actuel, l’ex-ministre de la santé en l’occurrence. La « culture politique » du système en place a imposé à tous les élus qui se sont succédé à la tête de la municipalité de ne pas remettre en cause « l’œuvre » du maire en dépit des réclamations des riverains et de la clochardisation des lieux, pourtant sacralisés par l’érection de la stèle des martyrs ! Au même titre d’ailleurs que l’hésitation affiché pour le changement de vocation du centre de santé communautaire en des bureaux de l’état civil pour les habitant de la méga cité 1600 logements. Celui-ci est considéré par les locataires de la mairie des 2 mandats 2002/2007 à 2012 comme étant le « patrimoine » de l’ex-ministre même si les administrées retirent leurs pièces d’état civil dans des guichets insalubres et exigus dans des vides sanitaires d’un immeuble ! Pour rappel, ce lieu de mémoire débarrassé des baraques est une nostalgie pour les anciens habitants de l’ex-village « le kroubs ». Dans cet endroit, il y a avait une place publique qui a fourni nombre de jeunes footballeurs pour l’équipe fanion avant sa transformation en 1987. A cette époque, la place grouillée de mondes, jeunes et vieux. Il y a avait aussi une « baraque » érigée dans un coin qui faisait office de crémerie occasionnelle durant la période estivale.

version électronique du bulletin imprimé " le combat citoyen" consacré à l'information de proximité et à la liberté d'expression démocratique dans la daïra d'El-Khroub

Publié dans Société

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